Conseils

Le parquet massif


SIMPLE, CONFORT ET ÉLÉGANT
Le parquet traditionnel par excellence dont Apainketa Parquet est le spécialiste.
Le parquet massif est de loin un choix synonyme d’investissement, tant pour le confort qu’il procure, sa durabilité et sa résistance, que pour la valeur qu’il donne à votre habitation.

Les lames du parquet massif sont issues à 100% du tronc de l’arbre de l’essence choisie. Elles ne résultent donc pas d’un assemblage. Traitées en usine, elles sont adaptées pour une utilisation en milieu domestique. Ces traitements et un taux d’humidité entre 8% et 12% permettent donc la conservation durable du bois dans les zones de grand trafic (cuisine, salle de bain, etc) selon que l’essence soit adaptée ou non à une utilisation dans un environnement humide.

L’EPAISSEUR DE LA LAME (COUCHE D’USURE)
On appelle couche d’usure l’épaisseur de bois se situant au-dessus du système d’emboîtement.
Le parquet massif peut être divisé en 3 catégories selon l’épaisseur :

  • Le parquet traditionnel : plus de 20 mm d’épaisseur. Pose clouée sur lambourdes, sur panneaux porteurs, sur solives. Couche d’usure comprise entre 6 et 7 mm.
  • Le parquet massif mince à emboîtement : 12 à 15 mm d’épaisseur. Pose collée directement sur chape ou sur un isolant adapté. Couche d’usure comprise entre 4 et 5 mm.
  • Parquet massif fin : 8 ou 10 mm d’épaisseur. Pose collée sur le support, il est souvent brut et sera fini directement sur le lieu de pose. Couche d’usure comprise entre 1 et 3 mm.

Plus un parquet sera épais, plus de fois il pourra être rénové.

A noter : compter entre 1 et 3 mm de dés-épaississement par rénovation.

L’ESSENCE DE BOIS
Le parquet massif hérite de toutes les propriétés originales du bois dont il est issu : veinage, grain, texture, couleurs, oxydation et variations de couleurs dans le temps…

LES DIMENSIONS DES LAMES DE PARQUET
Les lames larges et XXL sont la grande tendance du moment. (De 150 mm à 250 mm de large)
Ces lames mettent en valeur les grands espaces à vivre. Elles conviennent aussi aux surfaces plus réduites. Ces lames révèlent toute la beauté et les aspérités du bois.

Les lames de largeurs classiques (jusqu’à 120 mm de large)
Ces lames conviennent aussi bien aux grandes qu’aux petites surfaces et offrent un rendu plus traditionnel.

Les parquets à lames longueurs fixes créent quant à elles une ambiance rythmée et raffinée : ils permettent de former des motifs de pose tels que la coupe de pierre, les bâtons rompus, etc.

Les parquets à lames longueurs variables sont les plus courants, c’est un mélange aléatoire de plusieurs longueurs souvent proportionnelles à la largeur de la lame. Ces parquets créent une ambiance plus traditionnelle et impose le motif de pose le plus courant dit « à l’anglaise ».

LES FINITIONS
Parquets vieillis, teintés, sciés, martelés, sablés, parquets huilés, vernis, cirés… Il existe aujourd’hui une large gamme de procédés de plus en plus élaborés qui permettent une immense palette d’effet déco.
Ce type de parquet est dans la plupart des cas livré prêt à poser. Certaines finitions nécessitent parfois un léger traitement protecteur avant utilisation. Les parquets bruts offrent quant à eux, la possibilité de personnaliser son sol en faisant soi-même ses mélanges de teintes et de finitions. Le parquet devient alors unique.

LA TECHNIQUE DE POSE
Pose collée (la plus répandue) : les lames du parquet sont emboîtées et collées les unes aux autres puis directement collées sur le support ou sur un isolant, parfois obligatoire en immeuble collectif, lui-même collé au support.

Pose clouée : avec une épaisseur d’au moins 20 mm, le parquet massif peut être cloué sur des lambourdes. Ces pièces de bois utilisées comme support de lames à parquet sont placées parallèlement, à un écartement régulier, au-dessous du parquet pour fixer celui-ci. C’est la pose traditionnelle par excellence des planchers en bois.

La pose du parquet massif peut nécessiter l’intervention d’un professionnel.

Le parquet point de hongrie


Le parquet point de Hongrie, l’intemporel !
Il s’adapte à toutes les pièces, il s’est modernisé avec le temps, il est le parquet tendance du moment. Son cachet naturel apporte un style, de l’exclusivité et du caractère à vos intérieurs.

Ce revêtement typiquement haussmannien a de nombreuses appellations : Point de Hongrie, en chevrons ou encore en arêtes de poisson.

Qu’est-ce qui rend le parquet Point de Hongrie si spécial ?
Entre moderne et ancien, c’est un parquet indémodable pour toute les pièces.
Il est sobre et en même temps chic, classique et moderne à la fois. Reconnaissable par sa disposition en diagonale et ses lattes en chêne, noyer ou merisier, il rend charmante n’importe quelle ambiance déco. Lumineux dans une ambiance contemporaine, en contraste avec du mobilier design ou flamboyant dans une ambiance rétro, le parquet au chevron se magnifie dans tous ces univers.

Mixer les époques autour d’un parquet point de Hongrie.

Choisir l’essence de bois


Choisir l’essence de bois de son parquet, c’est faire un choix esthétique, c’est l’élément principal de la décoration, il insufflera l’ambiance souhaitée à votre pièce.
C’est aussi un choix fonctionnel qui doit répondre à certaines contraintes techniques (pièces humide,
trafic intense, plancher chauffant, etc.).
Les parquets en bois héritent de toutes les propriétés naturelles de l’essence dont il est issu :
veinage, grain, texture, coloration.

Origines et propriétés naturelles

LE CHENE
Origine : Europe
Le plus répandu en matière de plancher.
Son excellente stabilité est prisée pour un usage domestique en milieu tempéré.
Solide et résistant, c’est un bois de caractère, à la fois classique et indémodable, c’est un investissement sûr.
Il s’adapte à tous les styles de déco.
Sa texture et son grain permettent une grande liberté de finition d’effet : vieillissement, martelage, teinte, fumage par oxydation… autant de styles qui multiplient les possibilités.
Le chêne vieillit particulièrement bien car sa beauté se révèle au fil du temps. Il se caractérise surtout par ses aspérités naturelles comme les nœuds, gerces et aubiers.
Le chêne offre une belle palette de couleurs lumineuses et chaleureuses : Blond miel, veinage discret marron plus ou moins foncés… En finition naturelle, c’est l’essence parfaite pour un décor simple et nature.
Le chêne fonce légèrement en s’oxydant. Avec le temps, il se patine pour devenir encore plus beau. Certaines finitions comme le fumage s’accentue davantage.
Dureté Monnin : 4,5 ; Densité : 700 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : bonne.

L’ÉRABLE
Origine : Europe ou Amérique du Nord
L’érable, blond clair nacré au grain très fin, c’est l’emblème des bois d’Amérique du Nord.
C’est un très beau bois particulièrement dur au fil onduleux très discret, plutôt homogène.
Il est si résistant qu’il est souvent utilisé dans des zones à trafic important comme des salles de sport, des
boutiques…
Sa Couleur crème aux tonalités rosâtres et jaunes très clair et nacré, l’érable reflète la lumière et prend des allures de bois précieux une fois posé.
Son évolution varie très subtilement en se patinant. Sa couleur fonce très légèrement et ses reflets s’accentuent.
Dureté Monnin : 10.2 ; Densité : 650 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : bonne.

LE HÊTRE
Origine : Europe, Amérique du Nord
Le hêtre, Blond clair aux reflets subtilement orangés, au grain fin et légèrement onduleux.
Son veinage est plutôt discret pour un rendu assez homogène et contemporain.
Couleur : Le hêtre européen est d’une couleur crème légère aux reflets orangés. L’étuvage de hêtre consiste à « cuire à la vapeur » le bois, le rendant plus résistant et lui conférant une couleur rosée avec des veinages orangés plus prononcés.
Evolution : Le hêtre européen fonce très légèrement avec le temps.
Dureté Monnin 8.5 ; Densité : 700 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : bonne.
Les bois exotiques

LE KEMPAS
Origine : Indonésie, Asie du sud-Est
Le Kempas, bois très dur aux couleurs cuivre orangées, à grain moyen.
Très répandu pour les parquets en Extrême-Orient.
Le Kempas offre une grande variété de couleurs, de l’orange au rose en passant par de discrets veinages rouges foncés.
Il fonce à la lumière et ses couleurs s’accentuent avec le temps.

LE MERBAU
Origine : Asie du Sud-Est
Le Merbau est un bois brun moyen rougeâtre avec des points culminants d’orange et quelques minuscules « tâches jaunes » qui en font un bois unique.
Son grain est moyen et son léger veinage est droit et homogène.
C’est un bois dur, résistant et très stable qui ne bouge pas dans le temps.
Le Merbau offre un belle gamme de couleurs : bruns légers, bruns moyens, bruns rouge foncé, tirant vers le rouge orangé. C’est une essence très répandue qui apporte beaucoup de chaleur avec une touche discrète d’exotisme et d’élégance. Certaines lames ont une poussière jaune dans les pores appelés « pépites d’or ».
Le Merbau fonce à la lumière. Avec le temps sa couleur devient que plus belle et plus profonde.
Dureté Monnin 7.1 ; Densité : 800kgm3 ; Stabilité dimensionnelle : excellente.

L’IROKO/KAMBALA
Origine : Afrique occidentale
L’Iroko est un bois utilisé dans le passé comme un produit de substitution au teck pour ses couleurs similaires.
L’Iroko/Kampala à des couleurs très chaudes qui présentent une belle palette de brun jaune avec de discrets veinages foncés et de très beaux reflets ors.
L’Iroko/Kampala fonce rapidement à la lumière. Ses reflets sont misent en valeur et très lumineux quand il est entièrement oxydé.
Avec le temps, ses couleurs sont semblables à celles du teck.
Dureté Monnin 3.9 ; Densité : 650kg/m3; Stabilité dimensionnelle : bonne.

LE MUIRACATIARA OU « BOIS TIGRÉ »
Origine : Asie du Sud-Est
Le Muiracatira ou « bois tigré » est une essence qui ne ressemble à aucune autre.
Par son fond brun orangé et son veinage foncé très prononcé, le Muiracatira, est comparé à la robe du zèbre ou au pelage du tigre.
Très bonne résistance aux insectes et aux moisissures.
Le Muiracatira ou « bois tigré » est une essence qui comporte un large éventail de veinages, du très fin au large.
Ses « rayures » offre de superbes contrastes avec la couleur dominante de fond.
Il s’oxyde à la lumière et avec le temps : le fond blond devient plus foncé et les rayures virent au brun rougeâtre.
Dureté Monnin 10 ; Densité : 880 kg / m3 ; Stabilité dimensionnelle : bonne.

LE CUMARU
Origine : Brésil, Amérique du Sud
Il propose une gamme de couleurs variant du blond au blond cuivré rougeâtre avec de très légers veinages marron foncé. Le grain du Cumaru est fin à moyen, et son fil est assez homogène. Très résistant il peut être utilisé dans un environnement humide.
En extérieur, il est aussi utilisé en lame de terrasse et caillebottis. Il offre une excellente résistance aux insectes et aux moisissures.
Très chaleureux, sa couleur est comparable au Teck Birman.
C’est un bois très élégant, qui s’adapte aussi bien à un décor contemporain que classique.
Il est proposé en Cumaru blond ou Cumaru rouge.
Le Cumaru fonce légèrement à la lumière. Avec le temps, il se patine et offre un rendu plus homogène.
Dureté Monnin 13.1 ; Densité : 1070 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : bonne.

LE BAMBOU
Origine : Asie
Véritable innovation en matière de plancher, le Bambou a des qualités remarquables.
Très dur et très stable, il est très résistant aux chocs et à l’usure.
Composé d’assemblage de cannes de Bambou, il convient à tous les environnements, même les plus humides.
Il dégage une impression de bien être qui apporte une réelle touche d’exotisme.
Le Bambou naturellement blond aux reflets d’or, peut être proposé aussi en nuance café.
Il existe 2 motifs : la structure horizontale (la plus répandue en France) et la structure verticale.
Il peut aussi être proposé en mode compressé, plus dense et encore plus dur.
Le Bambou est plutôt stable et se patine légèrement avec le temps.

LE JATOBA
Origine : Brésil
Le Jabota à une couleur et un veinage unique. C’est un bois très dur, très résistant aux chocs et à l’usure.
Riche et dense, sa couleur saumonée a de profonds reflets rouges foncés. Très riches, ses couleurs peuvent varier d’une lame à l’autre pour offrir un rendu saisissant une fois assemblées.
Son veinage subtil offre de superbes contrastes.
Le Jabota fonce rapidement à la lumière et encore plus quand il est exposé.
Avec le temps, il finit par se revêtir d’une superbe couleur brune rougeâtre, riche et profonde.
Dureté Monnin 13.1 ; Densité : 1070 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : bonne. Résistance aux insectes et
aux moisissures : excellente.

LE MASSARANDUBA (SÉQUOIA BRÉSILIEN)
Origine : Brésil, Amérique du Sud
Le Massaranduba a une texture fine et une couleur de fond brun rougeâtre foncé, rehaussé de légers reliefs violets très profonde. Sa couleur est très dense et a peu de variations de couleurs.
Les couleurs du Massaranduba varient peu à l’exposition de la lumière. Avec le temps, il devient plus beau et un peu plus intense.
Son veinage est discret, droit et légèrement onduleux, son rendu est plus homogène une fois posé.
Il apporte une touche d’exotisme discrète et élégante.
Le Massaranduba est l’un des bois les plus durs d’Amérique Latine. Il est très résistant aux chocs et à l’usure.
En extérieur, il est aussi utilisé en lame de terrasse et caillebottis.
Dureté Monnin : 12.9 ; Densité : 1 100 kg / m3 ; Stabilité dimensionnelle : excellente. Résistance aux insectes et aux moisissures : excellente. Adapté aux environnements humides.

LE DOUSSIE
Origine : Afrique Centrale et Occidentale
Le Doussié est une belle essence de bois exotiques, l’une des plus populaires en Europe.
Il offre de belles nuances de couleurs allant du brun orangé doré à des tonalités plus soutenues.
Son grain est fin et son veinage onduleux est assez homogène.
Très dur, il offre une bonne résistance naturelle aux chocs et à l’usure.
Le Doussié fonce légèrement à la lumière. Avec le temps, ses reflets acajou sont plus prononcés, Son bois brun orangé vire au brun cuivré.
Dureté Monnin : 7.4 ; Densité : 800 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : moyenne.

LE PADOUK
Origine : Afrique Centrale
Le Padouk est un bois moyennement dur, connu pour sa couleur vibrante et son fil droit.
Il offre une large palette de nuances allant des tonalités oranges moyennes à un rouge orangé vif.
Le Padouk fonce beaucoup à la lumière. Avec le temps certaines lames resteront orangées tandis que d’autres tourneront au rouge orangé foncé avec des veinages presque noirs. L’huilage accélère ce processus, contrairement à la finition vernie qui aurait tendance à le limiter
Dureté Monnin : 7.4 ; Densité : 800 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : moyenne.

LE IPE
Origine : Brésil
Le Padouk est un bois moyennement dur, connu pour sa couleur vibrante et son fil droit.
Il offre une large palette de nuances allant des tonalités oranges moyennes à un rouge orangé vif.
Le Padouk fonce beaucoup à la lumière. Avec le temps certaines lames resteront orangées tandis que d’autres tourneront au rouge orangé foncé avec des veinages presque noirs. L’huilage accélère ce processus, contrairement à la finition vernie qui aurait tendance à le limiter.
Bois très dur : 15 ; Densité : 1050 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : assez faible. Résistance aux insectes et aux moisissures : excellente.

LE MERISIER
Le Merisier, est souvent comparé à l’érable pour son grain fin et son fil légèrement onduleux.
C’est une essence souvent utilisée dans la fabrication de meubles et très répandue en Europe.
Le Merisier offre une belle palette de brun clair rehaussée de reflets rouges et acajou qui offrent un rendu très chaleureux.
Les couleurs du Merisier se patinent avec le temps et rend ses couleurs plus belles.
Dureté Monnin : 5.9 ; Densité : 600 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : moyenne.

LE TAUARI
Origine : Brésil
Le Tauari, souvent comparé au Chêne pour ses couleurs, son fil est droit, son grain moyen, et sa couleur dominante est d’un beige crème très élégant. Rehaussé des reflets rosâtres et jaunâtres, son veinage marron est fin et discret.
Les nœuds et les aubiers sont invisibles, permettant ainsi un rendu très homogène.
Résistance aux insectes et aux moisissures : moyenne. Ne convient pas à un environnement humide.
Le Tauari fonce légèrement à la lumière.
Bois très dur : 3,5 ; Densité : 620 kg/m3 ; Stabilité dimensionnelle : moyenne.

LE CABREUVA
Origine : Amérique du Sud
L’aubier du cabreuva est brun pâle avec un veinage rouge/prune. Son fil est discret et onduleux et sa texture est moyenne.
C’est un bois très dur et très résistant aux chocs et à l’usure. Il offre un très beau rendu, élégant et distingué.
Avec le temps, Le qu’abreuva s’oxyde légèrement et ses couleurs sont plus denses et plus profondes.

LE WENGÉ
Origine : Afrique
Le Wengé, les arbres Wenger atteignent 30 m de hauteur. Ils sont de couleur marron qui tend vers le noir avec un éclaircissements au uvs.
C’est un bois durable et résistant qui conviendra parfaitement aux zones intensives.
Le Wenger s’oxyde légèrement avec le temps et ses couleurs sont plus chaudes et moins profondes.

LE TECK
Origine : Inde / Birmanie
Le Teck est sans doute le plus populaire de toutes les essences de bois exotiques.
Son bois est très apprécié parce qu’il est durable, chaleureux.
Le teck est l’essence de bois par excellence pour une utilisation dans les salles de bains ou toutes espaces humides.
Le bois grise dans le temps. C’est un bois protégé et rare.

LE NOYER
Origine : Amérique
Le Noyer est un bois très populaire de l’autre côté de l’atlantique, il a une couleur chocolat moderne et élégante.
Chaque planche est unique puisque très contrasté. Son aubier permet d’obtenir des décors fabuleux.
Le bois se patine dans le temps. C’est un bois avec de la personnalité et du caractère.

Recommandations


A l’usure, les parquets en bois naturels marqueront d’avantage que les sols stratifiés, mais certaines essences et finitions seront plus recommandées que d’autres.

PARQUETS EN BOIS VÉRITABLE
Choisissez des essences dures, comme le Bambou compressé, le Wenger, le Cumaru, le Kempas, le Merbeau… ou encore l’Erable.
Le Chêne, très populaire, offre l’avantage de « bien vieillir ». Fumé, oxydé, brossé, vieilli ou sans finition de style, il se patine avec le temps et n’en n’est que plus authentique.
La technique du brossage, qui consiste à retirer les parties tendres du bois, rend la surface peu sensible aux chocs et rayures.
La finition de protection est aussi importante que le choix de l’essence de bois :

PARQUETS VERNIS
Même d’excellente tenue, le vernis aura tendance à se rayer après quelques années. Si cela conviendra parfaitement dans une maison, il peut être plus délicat pour des locaux commerciaux, comme les restaurants ou les boutiques. Une rénovation par ponçage sur l’ensemble de la surface permettra de retrouver la couleur d’origine et d’appliquer une nouvelle couche de protection.
– Parquets huilés : à la différence du verni, l’huile fait corps avec le bois. Les rayures seront donc beaucoup moins visibles, mais l’huile aura tendance à s’évaporer. Cependant, une rénovation partielle est possible en huilant régulièrement les quelques lames dans les zones de passage.

LES SOLS STRATIFIÉS
Très résistants et faciles d’entretien, les sols stratifiés nouvelle génération sont des revêtements à toute épreuve.
Attention cependant à bien choisir les classements d’usage :
Classe 23 : Usage domestique. Usage important, lieux à fort trafic
Classe 32 : Usage professionnel.

A noter : les sols stratifiés ne se rénovent pas, mais ont une durée de vie de plusieurs années, souvent garantie par le fabricant.

Motifs de pose


Techniques de pose


POSE : COLLÉE, CLOUÉE OU FLOTTANTE
Pour définir le type de pose adéquat, il est impératif de définir les paramètres suivant définir :

  • La nature du support sur lequel vous allez poser votre parquet.
  • Les prérequis techniques sensibles (chauffage par le sol, système rafraîchissant, pièce humide, constructions anciennes – lambourdes ou solives)
  • Le type de parquet que vous souhaitez installer : parquet massif, parquet contrecollé, sol stratifié

POSE CLOUÉE
Type de parquet : Parquets massifs (> 20 mm d’épaisseur)
Type de support : Poutres ou lambourdes
Accessibilité : Niveau pro
Isolation : –
Recommandations techniques : Souvent utilisée pour pose à l’étage sur solive ou lambourdes existantes dans des constructions anciennes

POSE COLLÉE
Type de parquet : Parquets massifs, parquets contrecollés
Type de support : Chape de ciment, support aggloméré, ancien parquet si pas trop épais
Accessibilité : Niveau confirmé
Isolation : Sous-couche isolante
Recommandations techniques : Obligatoire pour pièce humide et sols chauffants et/ou rafraîchissants

POSE FLOTTANTE
Type de parquet : Parquets contrecollés, sols stratifiés
Type de support : Chape de ciment, support aggloméré, ancien parquet si pas trop épais
Accessibilité : Pose accessible
Isolation : Sous-couche isolante
Recommandations techniques : Idéale si l’on souhaite conserver le revêtement d’origine

Chaque technique de pose relève des DTU relatifs au parquet. La pose clouée relève du DTU 51.1, la pose collée du DTU 51.2 et la pose flottante du DTU 51.11. Le Document Technique Unifié est un texte normatif rédigé par la profession. Il constitue une référence pour la mise en œuvre, commune pour tous les intervenants du bâtiment. Edité par l’AFNOR, chaque DTU est une norme française NF, reconnue au niveau européen.

Préparation pour pose


CONNAÎTRE LES PRÉREQUIS INDISPENSABLES POUR UNE INSTALLATION RÉUSSIE
La pose de parquet et sol stratifié est une opération délicate qui peut nécessiter l’intervention d’un professionnel, mais peut aussi être effectuée par des bricoleurs de bon niveau.
Les qualités intrinsèques du bois imposent un certain nombre de précautions à respecter impérativement dans toutes les phases de mise en œuvre : avant, pendant et après la pose.

LE STOCKAGE
Le parquet et sol stratifié doit être stocké dans son conditionnement d’origine, paquet fermé, dans la pièce où il doit être posé, 4 à 7 jours minimum avant le début de la pose. Quel que soit son lieu de stockage, le parquet doit être entreposé dans un local sain, sec, fermé et aéré. EVITER le stockage par forte chaleur

ENVIRONNEMENT DE LA PIÈCE À PARQUETER
Le local doit être chauffé (15 °C minimum) et la mise en œuvre ne doit être entreprise que si l’air ambiant a un état hygrométrique situé entre 40 et 60%. Cette hygrométrie doit IMPÉRATIVEMENT être maintenue pendant toute l’occupation des locaux.
Par conséquent, les ouvrages comme la maçonnerie, les plâtres et enduits doivent être secs (y compris le plâtre qui scelle les lambourdes) et aucune remontée d’humidité n’est possible dans le temps. Le parquet étant à l’abri de l’humidité, les menuiseries et les vitrages doivent être posés (hors d’eau, hors d’air, local chauffé, peinture finie).
En cas de doute, comme par exemple dans les bâtiments sans cave et les bâtiments neufs, installez une imperméabilisation sous forme de couche de fond anti-remontée d’humidité.

LA PRÉPARATION DES SUPPORTS
3% de la chape, 1.5% dans la chape avec sol chauffant basse température, 0.5% dans la chape anhydrite. Il est indispensable de toujours tester l’hygrométrie de la chape avant toute pose de parquet. La mise en place d’un film polyane avant la pose de la sous couche résiliente et de l’utilisation d’un primaire sur la chape, peuvent diminuer la dégradation du parquet en cas de remontée d’humidité.

Planimétrie – Respect de la planéité du support :
2 m/m sous un réglet de 20 cm ; 5m/m sous une règle de 2 m. Si votre sol est inégal ou présente des creux et des bosses, il faut procéder à un ragréage afin d’aplanir la surface. Celui-ci devra être totalement sec avant d’installer du parquet.

LA PRÉPARATION DE LA POSE DU PARQUET
Lors de la pose, ouvrir plusieurs colis afin de panacher les nuances de teintes éventuelles. En tant que produit naturel, le bois peut présenter des variations de couleurs, de motifs et de textures d’une lame à l’autre. Un jeu de dilatation est nécessaire : matériau vivant, le bois réagit aux variations de température en se dilatant et en se rétractant. Laisser un espace libre lors de la pose en périphérie de la pièce parquetée, autour des tuyaux et aux pieds des huisseries, pour permettre la mobilité du bois.
La mesure de cette dilatation est proportionnelle à la surface de la pièce. A titre d’exemple, si la largeur de la pièce est de 5 m, le joint périphérique sera de 12.5 mm, en moyenne 2.5 mm par mètre linéaire. Pour des pièces d’une largeur supérieure à 10 m linéaire, un joint de dilatation supplémentaire est recommandé peut-être nécessaire. Prévoir également un joint de séparation entre chaque pièce.
Finitions des joints de dilatation : elles ne doivent pas gêner la mobilité du bois. Contre le mur, on posera des plinthes ou baguettes de finitions. Sur les autres découpes, comme les tuyaux ou angles particuliers, on appliquera du mastic.
La pose de votre parquet ne sera réussie que si ces prérequis sont parfaitement respectés. Votre parquet pourra alors être posé selon les différentes techniques de pose, en prenant en compte le support existant et le type de parquet choisi.

Pose : Collé – Cloué – Chauffant


C’est la plus ancienne des méthodes de pose du parquet massif. Il s’agit d’installer le parquet en le clouant sur des lambourdes scellées dans la chape à intervalles réguliers. Cette pose n’est utilisée qu’avec des parquets massifs d’au minimum 20 mm d’épaisseur. Si les lambourdes sont particulièrement resserrées, on pourra également clouer un parquet contrecollé à support multiples de la même épaisseur. Sur un ancien plancher, il peut aussi être installé avec la même technique. Les lambourdes ne sont alors plus indispensables.

PRÉREQUIS
La pose de votre parquet ne sera réussie que si les prérequis indispensables sont parfaitement respectés : conditions de stockage, hygrométrie de l’environnement, hydrométrie du support, planimétrie et jeux de dilatation.

PRÉPARATION DU SUPPORT
Marteau ou cloueuse, clous sans tête, cales en bois, colle à bois, de la pâte à bois, mètre, chasse-clou, couteau à enduire, scie à dos, tire lame Fixation des lambourdes : Lambourdes scellées au plâtre, vissées, clouées ou en flottaison, vissées ou clouées sur solives perpendiculaires. Positionnez les lambourdes de telle sorte à ce que le parquet soit orienté dans le sens de la lumière dominante ou dans le sens de la marche. Pour les pièces de grandes dimensions, la longueur des lames sera parallèle au plus grand côté de la pièce. Vérifiez que les lambourdes sont bien au même niveau : 2 mm sous règles de 20 cm, au besoin calez sous les saignées. Les entraxes du support doivent être de 30 à 45 cm pour un parquet de minimum 20 mm d’épaisseur.

POSE DU PARQUET

  • La fixation des lames de parquets se fait après avoir bien positionné une première rangée de lames contre les cales, les rainures vers le mur.
  • Posez la première rangée le long du mur et laissez un espace avec les murs d’environ 10 mm pour la dilatation du bois à l’aide de cales en bois.
  • Clouez bien droit, près des plinthes, tous les 40 cm et noyez les clous avec un chasse-clou et bouchez à la pâte à bois.
  • Puis clouez avec un chasse-clou la languette en biais.
  • Utilisez des clous sans tête de 50 mm et prenez soin de laisser un joint périphérique.
  • Continuez la rangée en emboîtant la lame dans la précédente et en enduisant de colle à bois les rainures des extrémités pour réunir les lames et éviter les grincements.

Si la première rangée nécessite de couper une lame, utilisez la chute pour le démarrage de la rangée suivante. Les jointures entre les lames doivent être reparties et éloignées d’environ 15 cm les unes des autres. Si la pose de la dernière lame ne nécessite pas de découpe, vous êtes chanceux ! Sinon calculez bien la largeur à scier sans oublier les 8 mm du jeu périphérique.
L’utilisation d’un tire lame vous sera utile pour effectuer le dernier emboîtement. L’isolation peut s’effectuer à base de laine de verre, de roche ou de fibre de bois…

LA FINITION DE LA POSE
Masquez les jeux de dilatation périphérique par l’installation de plinthes ou de baguettes de finition assorties a votre parquet.
Mastiquez les découpes autour des huisseries et tuyauteries.

LES SÉPARATIONS DE PIÈCES
S’il s’agit d’un revêtement différent que le parquet nouvellement installé : utiliser des seuils de jonction ou des seuils à niveau s’il y a un écart.
Si les pièces mitoyennes sont recouvertes du même parquet, on peut utiliser une lame de parquet à contresens pour l’effet déco. Il est tout à fait possible de parqueter plusieurs pièces d’un seul tenant, sans marquer la séparation, si le parquet est bien parallèle aux murs dans toutes les pièces. Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux marquer la séparation au risque d’un résultat inesthétique.

LA FINITION DU PARQUET
Parquets finis en usine, prêt à poser : aucun traitement spécifique sauf indications du fabricant. En général, les parquets protégés à l’huile naturelle nécessitent une dernière couche de protection supplémentaire après la pose. Parquets bruts : parquet huilé, parquet vernis, parquet teinté. Il existe une large gamme de finitions pour protéger et embellir votre parquet. Avant d’appliquer la finition de protection, il est indispensable de réaliser un ponçage très soigné. L’opération sera à répéter au moins 2 fois, sinon 3 dans certains cas.

Attention : il est recommandé de procéder aux finitions éventuelles du parquet AVANT de poser les plinthes périphériques (après séchage complet, environ 48 h)

Stabilisation du parquet après la pose : 8 jours minimum.

Ces conseils de pose sont élaborés selon le DTU 51.1. Ils sont donnés à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Apainketa parquets. Mais ils vous permettront de réaliser efficacement vous-même l’installation de votre nouveau parquet. Cependant, en cas de problèmes, mieux vaut faire appel à un professionnel que d’altérer définitivement le revêtement que vous venez d’acquérir

Pose sur sol chauffant


En dehors des problèmes liés à l’humidité résiduelle des supports et de l’environnement extérieur, (infiltrations, fuites, etc.), les sollicitations hygrométriques subies par les parquets posés sur dalles chauffantes sont considérablement accrues par rapport aux parquets posés sur dalle « froide ».
Ces sollicitations provoquent des variations au niveau des joints. Tant qu’elles sont raisonnables, ces variations sont naturelles et inévitables.

PARQUETS COMPATIBLES SOL CHAUFFANT
Il faut utiliser uniquement des parquets dont la résistance thermique est inférieure à 0.15 m 20 Kw.

PARQUETS MASSIFS
Épaisseur de lame : < = 15 mm Largeur de lame : Chêne : < = 120 mm ; Exotique : < = 120 mm Technique d’installation : Pose collée en plein sur chape ou sur isolant adapté collé en double encollage PARQUETS CONTRECOLLÉS SUR SUPPORT MULTIPLIÉS
Épaisseur de lame : < = 20 mm Largeur de lame : Pas de contre-indication Technique d’installation : Pose collée en plein sur chape ou sur isolant adapté collé en double encollage SOLS STRATIFIÉS
Épaisseur de lame : Pas de contre-indication
Largeur de lame : Pas de contre-indication
Technique d’installation : Pose flottante sur sous couche adaptée

PRÉREQUIS SPÉCIFIQUES À LA POSE DU PARQUET SUR SOL CHAUFFANT
La pose de votre parquet ne sera réussie que si les prérequis indispensables sont parfaitement respectés :
conditions de stockage, hygrométrie de l’environnement, hydrométrie du support, planimétrie et jeux de dilatation.

Plus de détails : Poser du parquet : connaître les prérequis indispensables pour une installation réussie.

Le système de chauffage au sol doit être de « basse température » (jusqu’à 28°C). La répartition de la chaleur doit être uniforme, sans variation de température.

La dalle en Béton ou Mortier doit être impérativement sèche, avec un taux d’hygrométrie inférieur à 3%.
Dès que la dalle a atteint le seuil des 3 % d’humidité, il faut procéder à la mise en chauffe. Celle-ci doit être lente et progressive, jusqu’à l’obtention de la température normale.

Cette température doit être maintenue pendant 3 semaines, et ce qu’elle que soit la saison.

Le chauffage doit être coupé 48 h minimum avant le début de la pose. Plus le délai est long, meilleur sera le résultat.

Procéder à un dernier test de la chape avant la mise en œuvre du parquet.

Entreposer les lames de parquet sur le chantier au minimum 4 jours avant la pose.

POSE DU PARQUET
Poser le parquet exclusivement à la colle polyuréthane à solvant ou non (mono ou bi composant), appliquée à la spatule.
Proscrire la colle au cordon : elle créerait une barrière thermique entre la dalle et le parquet.
En cas d‘installation d’un isolant acoustique, celui-ci devra être adapté au chauffage par le sol et être également collé en plein directement sur la chape.

Le parquet sera obligatoirement installé en pose collée en plain, soit directement sur la chape, soit directement sur l‘isolant.

Votre consommation doit être de 1 kg à 1.3 kg /m²

La dalle doit être mise en chauffe sept jours après la fin de la pose et des finitions du parquet.
Encoller soigneusement le support par passes croisées avec une spatule crantée adaptée. N’encoller qu’un mètre carré à l’avance pour que la colle ne soit pas sèche au moment de la pose. Cette technique est adaptée pour les pièces sèches, les pièces humides, et la pose du parquet sur sols chauffants et/ou rafraîchissants.

L’axe central de la pièce sera le point de départ de la pose du parquet.

Placer les lames à blanc AVANT de coller.

Encoller les lames de parquet en butée de la règle, et déplacer progressivement cette dernière.
A l’aide d’un tasseau pressez fortement chaque panneau afin qu’ils adhèrent parfaitement au support.
Utiliser un chiffon pour enlever la colle qui déborde.

Encoller par petite surface en vérifiant l’équerrage et l’alignement, en vous efforçant de terminer la pièce commencée dans la journée.

Laisser à la périphérie le joint de dilatation requis le long des murs et de tout autre obstacle.
A noter : Dans le cas où vous encollez l’isolant séparément au parquet (double encollage), utilisez 1000 g/m² maximum, puis 1000 g/m² maximum pour le parquet.

LA FINITION DE LA POSE
Masquez les jeux de dilatation périphérique par l’installation de plinthes ou de baguettes de finition assorties a votre parquet.

Mastiquez les découpes autour des huisseries et tuyauteries.

LES SÉPARATIONS DE PIÈCES
S’il s’agit d’un revêtement différent que le parquet nouvellement installé : utiliser des seuils de jonction ou des seuils à niveau s’il y a un écart.

Si les pièces mitoyennes sont recouvertes du même parquet, on peut utiliser une lame de parquet à contresens pour l’effet déco. Il est tout à fait possible de parqueter plusieurs pièces d’un seul tenant, sans marquer la séparation, si le parquet est bien parallèle aux murs dans toutes les pièces. Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux marquer la séparation au risque d’un résultat inesthétique.

LA FINITION DU PARQUET
Parquets finis en usine, prêt à poser : aucun traitement spécifique sauf indications du fabricant. En général, les parquets protégés à l’huile naturelle nécessitent une dernière couche de protection supplémentaire après la pose.
Parquets bruts : parquet huilé, parquet vernis, parquet teinté. Il existe une large gamme de finitions pour protéger et embellir votre parquet. Avant d’appliquer la finition de protection, il est indispensable de réaliser un ponçage très soigné. L’opération sera à répéter au moins 2 fois, sinon 3 dans certains cas.

Attention : il est recommandé de procéder aux finitions éventuelles du parquet AVANT de poser les plinthes périphériques (après séchage complet, environ 48 h)

Stabilisation du parquet après la pose : 8 jours minimum.

Ces conseils de pose sont élaborés selon le DTU 51.2 Ils sont donnés à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de APAINKETA PARQUETS Mais ils vous permettront de réaliser efficacement vous-même l’installation de votre nouveau parquet. Cependant, en cas de problèmes, mieux vaut faire appel à un professionnel que d’altérer définitivement le revêtement que vous venez d’acquérir.

Pose sur terrasse


Suivant la configuration de l’endroit qui l’accueille, la mise en œuvre de la terrasse en bois devra être adaptée.
Une terrasse en bois peut s’installer sur une dalle, sur des plots de fondations ou des plots réglables en hauteur sur lesquels viendront reposer les lambourdes.
La fixation des lames peut être rendue invisible grâce à des systèmes qui permettent d’occulter les vis apparentes ou les clips.
Le cadre de référence technique qui définit les conditions de mise en œuvre et d’exécution des ouvrages de sol extérieur est le DTU 51.4 (document technique unifié).

Stockage

Les lames de terrasse doivent être stockées horizontalement, décalées du sol et espacées entre elles.

Étape 1 : La pose des lambourdes
Les lambourdes seront obligatoirement en bois classe 4. Les lambourdes, souvent en bois exotiques, doivent avoir au moins la même densité que l’essence de bois choisie pour les lames.
Elles sont au minimum deux fois plus épaisses que les lames qu’elles supportent. L’espacement entre les lambourdes (entraxes) devra en moyenne être de 35 cm. Installées dans le sens de la pente, elles n’empêcheront pas les écoulements d’eau de pluie.
Sur un support existant, comme la dalle en béton ou le carrelage, les lambourdes seront alors vissées ou scellées, ou encore posées sur plots béton ou PVC.
Les lambourdes peuvent aussi être installées sur des plots réglables, évitant ainsi les problèmes liés au niveau du sol.

Pose des lambourdes sur plots réglables
La pose la plus pratique se fait sur des plots réglables en hauteur. Les plots permettent de gommer les irrégularités du sol et de satisfaire les exigences de pente pour l’évacuation des eaux de pluie. Ils contribuent également à réduire le dénivelé entre la surface de la terrasse et le seuil d’accès.
La pose sur plots autorise les supports variés (béton, pierre, bois). Il est possible de changer très facilement l’un de ces supports ou de les enlever momentanément, pour leur entretien par exemple.
La pose sur plots offre enfin des avantages liés aux qualités mécaniques des plots : résistants, ils subissent sans dommage l’utilisation de la terrasse. Par ailleurs, en maintenant une distance constante entre le sol et le support, ils permettent une bonne ventilation et évitent la dégradation des sous-faces.
Veiller à bien répartir la charge en prévoyant au minimum 8 plots au m².
En pleine terre : les lambourdes définiront le cadre où seront installées les lames de terrasse. Elles reposeront sur des dalles bétons qui stabiliseront l’ensemble. Elles peuvent aussi être installées sur des plots PVC réglables en hauteur. Les lambourdes doivent toutes être du même niveau.

Étape 2 : La préparation des supports
Sur un support dur existant :
Installer les lambourdes au moyen de chevilles ou les sceller directement sur la chape. Attention : dans les
immeubles collectifs, ne pas percer l’étanchéité.

A même la terre :

  • Poser un sol géotextile (isolant) pour empêcher les mauvaises herbes de pousser. Toute la surface de la terrasse doit être recouverte en veillant à ce que les bandes de l’isolant se chevauchent de 20 cm.
  • Déposer une épaisseur de gravier ou sable tassé.
  • Poser ensuite les lambourdes en formant un cadre de la taille de la terrasse souhaitée.
  • Poser tous les 50 cm des pavés ou dalles en béton ou des plots de mortier ou encore des plots PVC ajustés en niveau pour supporter les lambourdes. Les lambourdes devront être parfaitement planes (niveau 0). Veiller à mettre des renforts perpendiculaires entre les lambourdes. S’assurer du parfait équerrage du cadre.

l est recommandé de doubler les lambourdes en bout de lames pour une meilleure évacuation de l’eau et une meilleure assise des lames en cas de dilatation.

Étape 3 : la pose des lames de terrasse
Dispatcher les lames et veiller à ce qu’elles soient installées sur la même face (striées ou lisses, incurvées ou bombées). Si la terrasse est attenante à une maison, démarrer à partir du mur en veillant à laisser un joint de dilatation de 5 à 10 mm, au moyen d’une cale. Ce jeu de dilatation devra être respecté dès que les lames de terrasse jouxteront un support dur.
Les lames de terrasses devront être écartées entre elles de 5 à 10 mm pour faciliter les écoulements d’eau de pluie et prévoir la dilatation du bois.
Dans les 2 cas de fixations ci-dessous, les lames doivent être installées en alternance, en pose à l’anglaise, pour permettre au bois de travailler librement :

Fixation par vis des lames sur lambourdes
Les lames de terrasse peuvent être vissées directement sur les lambourdes. Dans ce cas, chaque extrémité de
lame doit reposer sur une lambourde.
Pour faciliter le visage, il est recommandé de percer au préalable afin de mieux se repérer.
Attention à l’outillage : utiliser des vis inox et des forêts pour support dur. Prévoir 2 vis dans la largeur et veiller à ce que les têtes de vis soit planes. Mieux vaut fraiser les emplacements des vis pour éviter tout risque de dépassement.
Votre terrasse sera plus sure et plus esthétique.

Fixation par système clip invisibles
Il existe de nombreux systèmes de fixation occulte des lames de terrasses. Il s’agit de systèmes clips, qui se fixent sur la lambourde. Ces clips sont ensuite glissés dans la rainure de la lame de terrasse qui devient ainsi solidaire des lambourdes. Ces systèmes ne conviennent qu’aux lames de terrasse au profil rainuré.

Étape 4 : les finitions
Pour finir votre installation de terrasse en bois, prévoyez d’encadrer les bords libres de la terrasse à l’aide d’une lame dont la rainure aura été retirée et fraisée.
Afin de conserver longtemps les couleurs d’origine de l’essence choisie, nous vous recommandons de passer année un dégraisseur et/ou un saturateur et de renouveler l’opération au moins 1 fois par an.

Source : guide de conception et de réalisation des terrasses en bois, FCBA et ATB
Ces conseils de pose sont élaborés selon le DTU 51.2 Ils sont donnés à titre indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Apainketa parquets. Mais ils vous permettront de réaliser efficacement vous-même l’installation de votre nouveau parquet. Cependant, en cas de problèmes, mieux vaut faire appel à un professionnel que d’altérer définitivement le revêtement que vous venez d’acquérir.